samedi 20 avril | 02:26

Chaud et réconfortant : découvrons le oden.

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Il fait si froid en ce moment que cela donne envie de rester au chaud sous le kotatsu.
Vous n’en avez pas ? Alors la meilleure solution pour se réchauffer en se réconfortant c’est de manger un nabe ou plus particulièrement un oden.

Le nabe est un des plats préférés du Japon pendant la froideur de l’hiver. Diminutif de nabemono ou nabe ryori et qui se traduit par fondue japonaise, c’est un peu l’équivalent de notre pot au feu.

Plat bon marché souvent cuisiné en famille, le nabe se compose d’un bouillon à base de dashi. On place les ingrédients dans la casserole en fonction du temps de cuisson, depuis les racines et le tofu, qui mettent plus de temps à cuire, jusqu’aux légumes à feuilles qui sont plus rapide. on ajoute soit du poisson, soit de la viande en fin de cuisson. Et pour ne pas gâcher le délicieux bouillon qui a pris toutes les saveurs des ingrédients, on peut y cuire toutes sortes de nouilles par la suite.

Nabe @Sidial notre rédactrice en chef.

Il existe plusieurs variantes comme le nabe au tonyu (lait de soja) ou l’on utilise du lait de soja mélangé au dashi pour faire cuire les aliments. Après avoir consommé les légumes et la viande ou le poisson, on peut faire cuire du riz dans le bouillon.

Le Chanko nabe est l’alimentation de base des sumo. Les ingrédients sont cuisinés directement dans un bouillon dashi. La préparation est assez similaire à celle du nabe familial. Ce sont les quantités qui font toute la différence.

crédit photo @mensjournal

Mais intéressons-nous au Oden qui est un classique de la cuisine japonaise : un plat sain et bon marché.
Souvent surnommé « ragout de Kanto » le oden est un plat originaire de cette région. Ses origines remontent à un autre met plus ancien : le dengaku, constitué de brochettes de tofu, de konnyaku et de divers aliments bouillis puis enduits de miso. Le plat tel qu’on le consomme actuellement au Japon a fait son apparition au cours de l’ère Meiji (1868-1912).

On y trouve généralement ces ingrédients :
– daikon : radis blanc japonais
– yude tamago : oeuf dur mijoté longtemps et imprégnés de dashi
– konyaku : pâte de konjac
– shirataki : nouilles de konjac
– atsuage : tranche de tofu frit
– ganmodoki : croquette de tofu aux légumes
– roru kabetsu : rouleau de chou farci à la viande hachée
– kinchaku : petit sac de riz pilé
– chikuwa : rouleau de pâte de poisson
– satsuma agé : pâté de poisson frit

Oden @kyalolu

Les ingrédients varient en fonction des régions mais sont principalement à base de poisson et de légumes dont le daikon (radis blanc japonais).
– le chikuwa au tofu à Tottori,
– les germes de soja à Miyazaki,
– le hanpen noir de Shizuoka,
– les pieds de porc à Okinawa,
– le tsumire (pâté de sardine) dans la région du Kantō et au sud du Tōhoku,
– le kamaboko (demi-cylindre de pâté de poisson blanc) à Kyūshū et dans la région de la mer intérieure de Seto.
– le chikuwabu (pâte à base de farine de blé) dans le Kantō,
– le tofu et le tofu frit (yakidofu) dans le Japon de l’Ouest et dans les régions du Hokuriku, Chūgoku et Shikoku

@mikumama – Lien sur image

En général le oden se déguste avec un peu de moutarde japonaise ou de ponzu pour relever un peu les saveurs et réchauffer encore plus nos organismes frigorifiés par l’hiver.

Itadakimasu !

 

A propos de l'auteur

Hello, je suis Kyalolu: rédactrice cuisine japonaise. Tombée dans la culture japonaise quand j’étais petite, je partage avec vous ma passion pour ce beau pays aux travers de sa gastronomie. Itadakimasu! ^_^

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