samedi 20 avril | 16:00

Kantaro, the sweet tooth salaryman

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Kantaro est ce qu’on appelle au Japon, un salaryman, un homme travaillant dans le domaine administratif. D’apparence plutôt froide, Kantaro a une identité secrète. Sur la plateforme de blogging “amablo”, il est le célèbre Sweets Knight. Il rédige des chroniques sur les lieux tokyoïtes proposant des desserts. Son objectif, goûter tous les desserts de Tokyo. N’ayant pas assez de jours de congé avec son emploi d’ingénieur système, il décide d’élaborer un plan : trouver un emploi qui lui permettrait de se libérer plus facilement pour se rendre dans les lieux qui le font tant rêver !

Ametani Kantaro (qui s’écrit “Taro sucré” en japonais) intègre donc le poste de commercial dans la maison d’édition Kiccho Publishing. À présent, tous les jours, il pourra visiter de nouvelles enseignes entre 2 visites commerciales. Plus besoin d’attendre le week-end ou ses jours de congés pour s’adonner à ses petits plaisirs sucrés. 

Résumés des épisodes

Épisode 1 : Anmitsu

Première visite commerciale dans les librairies du quartier Ningyocho.

Amazake Yokochō, Meiji-za, le sanctuaire Suiten-gu où l’on prie pour la conception sont les hauts lieux de ce quartier. Ningyocho rappelle l’époque d’Edo. En ce temps, il y avait des représentations de kabuki de 2 grandes compagnies : Nakamuraza et Ichimuraza. 

Kantaro se rend à Amamidokoro Hatsune, un lieu fondé en 1837, huit ans après le début de l’ère Tenpo. Ils se consacrent aux desserts traditionnels depuis 180 ans. Hatsune vient d’une pièce de kabuki intitulée Yoshitsune Senbon-sakura. Minamoto Yoshitsune a offert un tambour à main à Mme Shizuka. C’est ce tambour qu’on appelle Hatsune. C’est pour cette raison que dans ce lieu à la décoration raffinée, vous verrez des motifs de tambour à main sur les cloisons, le menu, et les panneaux muraux. 

Anmitsu, Shiratama anmitsu, Shiratama ogura anmitsu, pâte de haricot tsubuan. Shiro mitsu, Kuromitsu, il existe dans ces lieux plusieurs variantes du Anmitsu. 

Composé principalement de Kanten (cubes d’agar-agar), haricots rouge, mandarines, pêche jaune, cerise, Gyuhi (mélange de farine de riz gluant et de sirop d’amidon), de Shiratamas, et de pâte de haricots Tsubuan à base de yorishozus.

Episode 2 - Kakigori

Son collègue Yamaji ne comprend pas comment Kantaro fait pour garder son costume malgré la chaleur écrasante qu’il fait dehors. Mais ce qu’il ne sait pas, c’est que Kantaro veut avoir le plus chaud possible, pour profiter le plus possible de son prochain dessert.

Après avoir fini ses visites commerciales, Kantaro se rend chez Amaikko près de Nishi-Ogikubo, un lieu célèbre pour ses Kakigori à la fraise. L’une des raisons de leur succès est que leur coulis de fraise est réalisé sans cuisson. Malheureusement, Kantaro ne pourra pas y goûter car il y a beaucoup trop de monde et il n’a pas le temps de faire la queue. 

Kantaro se rabat sur un autre endroit qui se trouve près de Kichijoji : Kooriya Peace. Il est possible de réserver sur place, à condition d’y aller vers 10h.

Ouvert depuis juillet 2015, Kooriya Peace ne fait que des Kakigori. Un tel endroit est rare, même au Japon. De plus, au Kooriya Peace, tout est fait maison aussi bien les sirops que le lait concentré sucré. Par ailleurs, c’est un des rares endroits à utiliser différentes épaisseurs de flocons de glace en fonction des recettes. En outre, la glace utilisée est sortie du congélateur en amont pour proposer des flocons d’une température allant de -1 à -5°C. Ainsi, la glace est rafraîchissante sans être trop froide pour votre organisme.

Épisode 3 : Mamekan

Dobashi, une des collègues de Kantaro, est abonnée à son blog. En voyant les derniers articles publiés, elle commence à se demander si Kantaro ne serait pas Sweets Knight. 

Aujourd’hui, Kantaro souhaite gouter plusieurs Mamekan dans 3 quartiers différents : Monzen-Nakacho, Asakusa et Akasaka. Le Mamekan est un dessert à base de kanten, de haricots rouges et de sirop.

Kantaro s’arrête en premier lieu chez Irie, un endroit qui a ouvert en 1970. Il fut lancé par un artisan qui préparait lui-même son kanten en mélangeant des algues Tengusas de Kozushima et d’Oshima, selon un rapport de proportion de 7 pour 3. Aujourd’hui encore, la recette est scrupuleusement respectée.

L’ambiance y est calme et relaxante. La musique de fond au Koto transporte la clientèle dans une maison traditionnelle de Takayama à Hida. 

Une fois son Mamekan terminé, Kantaro enchaîne en se rendant chez Umemura à Asakusa. La légende dit que c’est à Umemura que le Mamekan est né. À l’époque, le chef aurait voulu contenter un client qui demandait un Mitsumame sans Gyuhi et avec plus de haricots rouges.

Contrairement au Irie, le Umemura sert son Mamekan avec les sirops de sucre déjà intégré au mélange. La force des Mamekan d’Umemura c’est ses haricots. Ils sont cuits à la perfection ce qui leur permet de rester fermes tout en étant fondants dans la bouche.

Dans un élan de plaisir, Kantaro publie son article en sortant du Umemura ce qui confirme les soupçons de Dobashi. Pour le prendre la main dans le sac, elle décide de se rendre dans l’un des meilleurs endroits d’Akasaka vendant des Mamekan : Akasaka Sagamiya, fondé en 1895. Heureusement pour Kantaro, le manque de place chez Akasaka Sagamiya le pousse à prendre un Mamekan à emporter, ce qui lui permet de finir son triathlon sans être vu par Dobashi.

Mais Dobashi n’a pas dit son dernier mot. Elle lui laisse un commentaire sur son blog sous le pseudo Sweets Princess en lui indiquant que l’une des meilleures adresses pour déguster un Mamekan est le Café Mame-Hico à Sangenjaya. 

La guerre ne fait que commencer. 

Épisode 4 : Parfait

Dobashi tend un piège à Kantaro en lui offrant de goûter un Dorayaki acheté dans une grande surface. En réalité, ces derniers viennent de l’un des établissements de Dorayaki les plus réputés de Tokyo : Seijuken du quartier de Ningyocho. 

En le croquant, Kantaro se rend compte de la supercherie et fait de son mieux pour ne rien laisser transparaître. Dobashi s’en va en ayant des doutes sur l’identité de Kantaro mais ce dernier s’empresse de regarder des photos de parfait aux fruits de Kajitsuen Liber pour faire passer sa frustration. 

Il décide de s’y rendre après ses visites commerciales pour goûter le parfait de saison qui est celui à la pêche. 

[À noter que le Kajitsuen Liber Shinjuku n’existe plus depuis le 22 mai 2022. Le bâtiment ayant été détruit pour raison d’insalubrité]

Takashi Nagamine, le propriétaire du Kajitsuen Liber, a consacré 50 ans de sa vie aux fruits. Sa passion se reflète dans les moindres détails de ses établissements. 

Les habitués du Kajitsuen Liber appellent le parfait du mois (kongetsu no parfait en japonais) le KonPa.

Les parfait du Kajitsuen Liber sont composés de 80% de fruits et 20% de crème. 

Yutaka Takarabe, le meilleur commercial de l’entreprise, jusqu’à ce que Kantaro ne lui prenne le titre, décide de le suivre afin de connaître ses techniques de vente. Il découvre que Kantaro prend de longues pauses sucrées sur ses heures de travail et menace de le dénoncer. Mais Kantaro ne compte pas se laisser faire. Il sort son téléphone afin de montrer une vidéo de Takarabe en pleine séance de sport durant ses heures de travail. Takarabe jure de ne rien dire si Kantaro en fait de même ! 

Épisode 5 : Hotcake

Aujourd’hui, Kantaro doit faire des visites commerciales à Asakusa, l’un des quartiers qui regorgent le plus de bons desserts. Il y a par exemple le kintsuba d’Asakusa Umegen, les sandwichs aux fruits du Fruits Parlor Goto, ou les choux à la crème de Rusurusu

Cependant, cette fois-ci, il n’est pas seul. Il doit former Gokase, l’un de ses collègues médiocre en vente, ancien joueur de base-ball.

Après s’être aperçu que Gokase n’était pas si mauvais que ça en vente, Kantaro découvre qu’il préfère s’entraîner pour le prochain mercato au lieu de travailler. 

Kantaro abandonne Gokase pour se rendre au Tengoku café afin d’y déguster un hotcake. 

Le Tengoku café est un lieu qui rappelle les cafés de l’ère Showa. Pourtant celui-ci n’est ouvert que depuis 2005. La propriétaire travaille seule et propose à sa clientèle des hotcake comme ceux que préparait sa mère à l’époque. La pâte est préparée à la minute suivant une recette originale et les hotcake sont cuits sur une plaque de cuivre plutôt que dans une poêle. 

Episode 6 : Crème bavaroise au matcha

Les ruelles de Kagurazaka ont su garder l’allure de l’époque d’Edo. La musique sacrée du kagura retentissait dans ce quartier, c’est de là que lui vient son nom kagurazaka. Au pied de cette colline, se trouve le restaurant de desserts, le Kinozen.

[Le Kinozen a définitivement fermé en septembre 2022. La propriétaire à pris sa retraite et l’établissement n’a pas trouvé de repreneur. Nous ne pourrons donc plus jamais goûter à ce bavarois au matcha que Kantaro nous a survendu car il s’agissait d’un création originale.]

Shigeo Matsuzawa mangaka pour le Weekly Morning souhaite s’inspirer de Kantaro pour son prochain personnage principal. Ne le quittant plus d’une semelle, Kantaro prend le risque de l’emmener avec lui au Kinozen pour lui faire découvrir le Bavarois au Matcha, qu’il considère comme une véritable œuvre d’art. Shigeo est en froid avec sa femme d’origine européenne, qui trouve qu’il ne travaille pas assez. En dégustant le Bavarois au Matcha, Kantaro lui fait comprendre que si cette pâtisserie est délicieuse c’est grâce à l’harmonie entre son côté européen et son côté japonais. C’est ainsi que Shigeo se réconcilia avec sa femme.

Épisode 7 : Savarin

Dobashi tente une nouvelle fois de piéger Kantaro en lui proposant de goûter une part de quatre-quarts qu’elle aurait elle-même fait, mais il n’en a rien. En vérité, il s’agit d’un quatre-quarts de la pâtisserie Gondola à Kudanue. Mais cette fois-ci Kantaro refuse, prétextant ne pas avoir faim.

En partant pour sa tournée de visites commerciales, il hésite finalement entre aller manger un quatre-quarts chez Gondola ou bien goûter au Mame Daifuku de chez Tsurure. 

Miyake, le kachou du service commercial, part pour une tournée commerciale à Yokohama et demande à Dobashi de l’accompagner. Elle accepte sans hésiter car, grande amatrice de douceurs qu’elle est, elle souhaite goûter au savarin du Café Recherche dont Kantaro parle sur son blog.

[Le café Recherche a définitivement fermé, en 2019]

Lors de leur passage au café Recherche, Miyake parle à Dobashi d’une promotion dans le service éditorial, mais Dobashi refuse. Depuis, l’arrivée de Kantaro dans le service, elle s’y sent un peu plus à sa place.

Épisode : Ohagi

Aujourd’hui Kantaro rend service à son kachou Miyake, qui lui demande de garder son fils Naoki, car il doit s’absenter de toute urgence. Kantaro accepte car Miyake habite le quartier de Sakura-shimmachi qui tient son nom des superbes sakura qui bordent la rue principale. 

C’est l’occasion pour Kantaro de se rendre au Takeno to Ohagi

Ouvert par le propriétaire de l’épicerie Aprons Food Market qui se trouve juste à côté, la boutique propose des Ohagi à emporter, en hommage à sa grand-mère du nom de Takeno. 

Le lieu, très épuré, ressemble à une galerie d’art. 

Chez Takeno to Ohagi, la sélection de Ohagi change tous les jours. On y trouve des Ohagi classiques tels que le koshians ou le tsubuans mais il y en aussi des plus originaux comme celui à l’abricot et à la vanille ou encore celui à la noix de coco et au citron. Les Ohagi sont disposés dans une belle boîte en bois entouré d’un ruban que vous pouvez choisir parmi la sélection proposée. 

Kantaro fait goûter les Ohagi au jeune Naoki. D’abord réticent, il finit par les dévorer les uns derrière les autres. C’est ainsi que Kantaro fit de Naoki un enfant docile, ce qui n’était pas gagné d’avance.

Épisode 9 : éclair

Kantaro est tranquillement installé dans le café pâtisserie “Rue de Passy”, un lieu au style parisien qui se trouve non loin de l’université Gakugei. Son propriétaire, le chef Masaki Nagashima, a suivi des formations partout en France avant d’ouvrir sa propre pâtisserie à la française.

Alors qu’il s’arrête à déguster son éclair au café, Kantaro reçoit un appel. Sa mère s’invite chez lui pour passer la nuit. Il s’avère qu’elle est tout l’inverse de Kantaro. Elle est dentiste et a en horreur les sucreries.

Dans moins d’une heure, elle sera chez lui. Ni une ni deux, Kantaro demande à emporter ses éclairs pour se préparer à recevoir sa mère.

À peine arrivée, la mère de Kantaro inspecte l’appartement de fond en comble pour s’assurer qu’aucune sucrerie n’est dissimulée. Elle ne découvre cependant pas la cachette de Kantaro. Dès que celle-ci est endormie, il s’empresse de déguster ses pâtisseries françaises sous le nez de sa mère qui l’a toujours privé des plaisirs du sucre. Il se remémore alors la 1ère fois qu’il y a goûté.

Enfant, sa première sucrerie fut un éclair au chocolat.

Quel drôle de hasard qu’aujourd’hui encore, c’est avec cette pâtisserie qu’il a failli se faire attraper. 

Épisode 10 : pudding au caramel

Il est tard et après une journée bien remplie, Kantaro espère pouvoir aller déguster un délicieux pudding pour le dîner. Mais voilà que son kachou contrarie ses plans en lui demandant de l’accompagner à un dîner clients. N’ayant pas trop le choix, Kantaro accepte en espérant ne pas avoir à s’éterniser.

Au cours du repas, Kantaro fait de son mieux pour ne pas manger et se réserver pour ce fameux pudding qu’il espère pouvoir déguster après le travail mais le dessert arrivant, il est à 2 doigts de craquer pour le célèbre tofu à l’amande du restaurant.

Le dîner se termine et Kantaro n’a pas cédé à la tentation. Il pense pouvoir partir mais son kachou lui demande de l’accompagner au bar pour poursuivre la soirée. Heureusement pour lui, un client appelle et lui demande de livrer des magazines dans la soirée pour réparer une erreur du système. Kantaro s’applique et après la livraison, il peut enfin aller manger le fameux pudding du restaurant Esse Due.

Alors qu’il s’apprête à rentrer chez lui, le kachou le retrouve et lui demande d’aller boire un dernier verre tout en lui tendant un sac contenant le tofu aux amandes qu’il n’avait pas voulu manger.

Touché par ce geste, Kantaro accepte d’aller boire un dernier verre avec le kachou.

Épisode 11 : Chocolat

Takarabe souhaite plus que tout reprendre sa place de meilleur commercial. Il s’entraîne dur à la salle et élabore un plan pour accroître ses ventes grâce à la sortie d’un nouveau manga de Katsuhiro Shotomo. Mais voilà, à force de rêvasser Takarabe a loupé son rendez-vous professionnel avec le mangaka. C’est Kantaro qui y est envoyé en remplacement. 

Contrairement à Takarabe, Kantaro ne pense pas du tout à accroître ses ventes. Il réfléchit à la meilleure manière de rentabiliser son temps pour pouvoir se rendre par la suite dans une chocolaterie de Tomigaya.

Alors que Kantaro est sur le point d’entrer dans la boutique, Takarabe le rejoint pour s’excuser de son absence et le remercier d’avoir fait le travail à sa place. Kantaro accepte ses excuses à condition que Takarabe accepte de partager du chocolat avec lui. Après quelques hésitations, Takarabe décide de suivre Kantaro dans la chocolaterie. 

Minimal est une chocolaterie spécialisée créée en 2014. L’enseigne a choisi de s’appeler Minimal pour mettre en avant leur désir de proposer des produits de qualité, le moins transformés possible. 

Pour commencer, les deux hommes se voient servir une boisson de couleur blanche. Il s’agit d’un jus de pulpe de cacao, pressé du fruit du cacaoyer. Puis, Takarabe goûte une fève de cacao torréfiée. Après quelques explications sur la provenance des différentes fèves de cacao, Takarabe goute à du chocolat réalisé à partir de fèves vietnamiennes, peu torréfiées et mélangées à quelques grammes de sucre.

Takarabe est agréablement surpris de toutes les saveurs que lui offre ce chocolat, à telle point qu’il demande à en goûter d’autres mais Kantaro le ralenti dans sa lancée et lui propose de goûter au dessert spécial : une tarte fondante au chocolat. 

Il s’agit d’une tarte au chocolat surmontée d’une boule de glace au chocolat et d’une tuile au miel aromatisée au chocolat. Le tout est saupoudré de poivre de Java. 

Takarabe est comblé. Il comprend enfin qu’il est important de savoir se faire plaisir de temps à autre.

Épisode 12 : Mont-blanc

Kantaro est sous l’eau, la maison d’édition croule sous le travail depuis plusieurs jours. Notre épicurien n’a pas eu le temps d’aller manger de desserts depuis plusieurs jours, ce qui le rend irritable. 

Voilà qu’une opportunité s’offre à lui. Le kachou l’envoie à Yanaka, un quartier chargé d’histoire. Mais pour Kantaro, c’est surtout un quartier qui regorgent de bonnes adresses sucrées. Il pense notamment aux Mame-Daifuku de Tsuruse, à Ogyochi souvent fréquenté par Shotaro Ikenami et à Habutae Dango fréquemment visité par Natsume Soseki.

Toutefois, ce qui fait le plus envie à Kantaro en cet automne, ce sont les desserts aux marrons de l’enseigne Waguriya.

Kantaro se rend à Yanaka pour ses visites commerciales et alors qu’il est en pleine course pour se rendre d’une librairie à une autre, il se retrouve happé par la bonne odeur de marrons grillés. 

Malheureusement, Kantaro n’a pas le temps. Il est tiraillé entre sa conscience professionnelle et sa gourmandise maladive. Il décide finalement de ne manger qu’un seul marron. Puis, bien que la tentation fut grande, il reprend sa route en direction de la librairie suivante. 

Mais sans dose de sucre dans le sang, Kantaro perd son sang froid face à un client et désespère de ne pas réussir à finir son travail à temps pour se rendre chez Waguriya. Heureusement, le doux message de Sweets Princess sur son blog lui redonne la motivation de faire de son mieux et il parvient à finir son travail 30 minutes avant la fermeture de la boutique. 

Waguriya a ouvert ses portes en août 2011. C’est une pâtisserie spécialisée exclusivement dans les marrons. 

La serveuse propose à Kantaro de commencer la dégustation avec des marrons kanro. Les marrons kanro, sont des marrons fraîchement cueillis, pelés, bouillis à l’eau puis plongés dans un sirop de sucre. Kantaro accepte et ajoute à sa commande un Mont-blanc Hitomaru. Un Mont-blanc de luxe qui ne peut-être dégusté qu’à Waguriya. Dans le Hitomaru, il n’y a ni liqueur, ni sirop aromatisé pour relever le goût. L’enseigne mise tout sur la fraîcheur de ses marrons.

Le Mont-blanc Hitomaru ne peut être dégusté qu’en automne.

Kantaro ressort de chez Waguriya comblé. Il décide même d’apporter à son équipe des omiyage aux marrons pour se faire pardonner sa mauvaise humeur. 

Dobashi est alors sûre et certaine que Kantaro est Sweets Knight. Alors qu’elle souhaite lui faire avouer sa double identité pour enfin pouvoir partager sa passion avec lui, Kantaro nie tout en bloc et l’invite très froidement à retourner travailler. 

C’est ainsi que se termine Kantaro, the sweet tooth salaryman.

Le casting

Les personnages secondaires n’ont que peu d’importance dans la série. Seule Dobashi et Miyake (kachou) font quelque peu avancer l’histoire.

Onoe Matsuya (尾上松也) dans le rôle de Ametani Kantarou
Ishikawa Ren (石川恋) dans le rôle de Dobashi Kanako
Minagawa Sarutoki (皆川猿時) dans le rôle de Miyake Toru
Onoue Hiroyuki (尾上寛之) dans le rôle de Yamaji Daisuke
Shimizu Hazuki (清水葉月) dans le rôle de Sano Erika
Kentaro Ito (伊藤健太郎) dans le rôle de Takarabe Yutaka
Yagi Masayasu (八木将康) dans le rôle de Gogase Hiroki
Nakamura Yasuhi (中村靖日) dans le rôle de Matsuzawa Fuufu
Moriguchi Yoko (森口瑤子) dans le rôle de Ametani Eriko

Mon avis

Kantaro, the sweet tooth salaryman est une comédie à la limite du documentaire. Grâce à Kantaro, on découvre Tokyo et quelques-unes de ses bonnes adresses. Toutes les expériences sucrées de Kantaro finissent en jouissances gustatives et je n’utilise pas ce terme au hasard. 

En effet, tous les épisodes se composent de la même façon : un événement donne lieu à une visite dans un café, une pâtisserie ou une chocolaterie, puis vient une petite explication du lieu et du dessert choisi, enfin pendant la dégustation, une scénette un poil farfelue se joue dans la tête de Kantaro. 

Même si vous n’adhérez pas à l’humour japonais, je pense que si vous êtes fan du Japon et que vous envisagez de visiter Tokyo dans les années à venir, cette série vous plaira pour son coté documentaire permettant de découvrir des lieux de qualité d’une manière atypique.

 

A propos de l'auteur

Salut à tous ! En temps que grande fan de la culture japonaise, je fais au mieux pour partager ma passion à travers ce site. J'adore papoter, donc n'hésitez pas à me laisser un commentaire sous l'article. Je serai ravie d'échanger avec toi ;-)

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