À la recherche d’un shojo ou même un josei qui change de l’ordinaire ? Kaguya Sama – Love is war, vous fera vivre une relation amoureuse différente. Aux côtés de Kaguya, Shirogane, Ishigami, Fujiwara, nous allons découvrir une histoire d’amour particulière.
L’éditeur français Pika vient d’accéder à la licence du manga, dont le premier et second tome sortira le 17 mars 2021. Avec ça, il comporte 18 tomes actuellement au Japon. Par ailleurs, n’ayant pour l’instant que 2 saisons disponibles (dont la seconde en cours de diffusion) : Kaguya-Sama – Love is war a su s’imposer comme un classique des sorties 2019 et sa seconde saison de 2020.
Catégorisé comme étant un seinen, pour ma part, il serait davantage un josei. La différence est malgré tout que les sujets évoqués dans cet anime sont connoté d’avantage « féminin » avec le personnage de Kaguya qui est le plus souvent en rôle principal, en plus du thème de l’amour qui est assez récurent dans le genre du josei.
Titre original : かぐや様は告らせたい~天才たちの恋愛頭脳戦~
Origine : Manga du même nom de Aka Akasaka.
Genre : Seinen, Comédie romantique, Tranche-de-vie.
Saison suivante : Saison 2.
Nombre d’épisodes : 12.
Durée de l’épisode : 20/25 minutes.
Saison : Hiver 2019.
Diffusion du 12 Janvier 2019 au 30 Mars 2019.
Studio d’Animation : A-1 Pictures.
Éditeur VOD : Wakanim.
Synopsis :
L’Académie Shūchiin est une prestigieuse école où les futurs élites du pays y sont attendues. Au sein de son Bureau des élèves (B.D.E.), la vice-présidente, Kaguya Shinomiya, et le président, Miyuki Shirogane, conçoivent l’amour d’une façon différente. Ils sont attirés l’un par l’autre, mais il leur est impossible d’avouer leur sentiments en raison de leur trop grande fierté, et ce, même si un semestre s’est écoulé. Pour ces derniers, se confesser à l’autre signifie que l’on devient un « perdant » et qu’il faudra se soumettre à celui-ci. Ainsi commence leurs quotidiens remplis de complots pour forcer l’autre à se confesser…
L’humour et les caractères des personnages ;
Kaguya, tout simplement ;
Les graphismes ;
Les musiques.
Un peu trop de stéréotype et de naiserie de temps en temps.
Chronique de Boa
J’aime beaucoup les shojos, de toute sorte, mais il est vrai que des fois : j’ai besoin d’un shojo un peu plus réaliste ou du moins, un peu moins niais, surtout avec la comparaison entre la culture japonaise et la nôtre. C’est en tombant sur Kaguya-Sama - Love is war que j’ai pu voir une vraie différence avec la culture japonaise et la nôtre, mais aux côtés de cette petite bande : j’ai adoré ce paradoxe !
Kaguya Shinomiya est une jeune héritière d’un empire valant plusieurs millions de yens. À première vue, elle paraît froide, insensible et même détestable. Mais bien vite, on voit sa façade se craqueler et son vrai visage se montrer. Naïve, innocente, pure, elle est une jeune fille normale qui ne connaît pas vraiment la vie.
Son personnage peut permettre à de nombreuses personnes de s’identifier à elle : à la fois simple et compliqué, fière et innocente, drôle et timide. En réalité, son personnage est une représentation de l’humain.
Tout comme Miyuki Shirogane, appelé le Président. Il paraît à première vue être un personnage détestable, désagréable, hautain, agaçant et égoïste. Heureusement, il en est tout autrement. Son personnage est simple, drôle, charmant et gentil.
Ces deux personnages ne sont pas issus du même rang sociale : tandis que Kaguya est une riche héritière, Miyuki est un fils de roturier qui travaille d’arrache-pied au lycée pour pouvoir y rester et avoir une bourse pour une grande université. Être dans une des plus prestigieuses écoles du Japon a ses inconvénients : Miyuki n’a presque plus le temps de dormir.
La différence sociale entre ses deux personnes n’empêchent pas l’amour de les frapper, mais de là : un début de guerre éclate. Trop fière, ni Kaguya, ni Miyuki n’assumeront leurs sentiments, même pas envers eux-même : le but est donc de faire avouer l’autre. De là, de nombreux stratagèmes seront mis en place pour obliger le rival à se confesser. Mais les deux sont bien trop fière et la guerre n’en devient que plus intense. Pour Kaguya, elle n’est pas amoureuse de Shirogane et l’inverse est similaire. Pourtant, rapidement, ils vont déchanter.
À l’origine, j’avais une légère appréhension sur cet anime : je ne voulais pas d’une reproduction de tous les livres gnangnan que j’ai lu toutes mon adolescence avec des stéréotypes et des insinuations. Finalement, j’ai été agréablement surprise par cette découverte et j’ai passé un très bon moment devant ces 12 épisodes.
Grâce à Chika Fujiwara, la secrétaire du BDE et Yū Ishigami le trésorier, nous avons la chance d’avoir une petite bande de 4 élèves qui nous feront rire et pouffer jusqu’à ne plus respirer. Fujiwara est une fille de politicien, ce qui la rend potentiellement manipulatrice : mais elle est au final le personnage le plus doux de la série, le plus loufoque aussi. Grande joueuse de piano, elle est connue pour son talent et son amour pour les jeux de société.
Quant à Ishigami, il est un peu le garçon sombre au fond de la classe, geek et nerd. Malheureusement, on n’aura pas vraiment la chance de le voir dans cette saison, mais du peu qu’on ait vu : un grand potentiel se cache en lui. Il saura nous faire rire et voyager aussi.
Cet anime a été un réel coup de coeur pour moi, j'en ai rigolé, j'en ai pleuré (plus de rire que de tristesse, pas d'inquiétude), pourtant : il est important pour moi de le préciser... Le thème de l'histoire est assez banale. En soit, une histoire d'amour comme ça on en trouve beaucoup d'autre, mais ce sont les personnes qui font que la chose est différente et que j'ai autant apprécier ces 12 petits épisodes.
Pour être honnête, cet anime est vraiment intéressant et drôle. Il m’a surtout donné l’impression qu’il valait sûrement mieux dire ce qu’on ressent plutôt que le laisser brûler au fond de la poitrine. Cette petite morale m’aura été agréable à comprendre et je vais de ce pas dire à mes mangas que je les aimes.
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Scénario10
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Thème8
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Personnages9
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Graphismes10
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Musiques9