Je vous propose une nouvelle série d’articles où je présenterai les films, séries ou émissions visionnés pendant la saison écoulée. Je commence avec un récapitulatif de mes visionnages de cet été. J’espère que ce nouveau rendez-vous vous plaira et vous donnera envie de découvrir de nouvelles œuvres !
Films :
Cloud – de Kiyoshi Kurosawa
Synopsis : Ryosuke plaque tout pour vivre de la revente en ligne. Mais bientôt, certains clients menaçants resserrent l’étau autour de lui sans qu’il en comprenne les raisons. Son rêve d’indépendance vole en éclats. Dans un Japon hyperconnecté, fuir est impossible. Surtout quand on ignore les règles du jeu.
Avis : Le film semble coupé en deux avec des rythmes très différents. L’ensemble reste toutefois assez lent, et je m’attendais à plus de tension. J’y vois également un parallèle avec l’activité de Ryosuke et les scalpeurs que nous voyons de plus en plus dans notre sphère.
Jardin d’été – de Shinji Sōmai
Synopsis : Pendant leurs grandes vacances, dans un Kobe écrasé de chaleur, trois jeunes amis en mal d’aventures se questionnent sur la mort et se passionnent pour le jardin abandonné d’un ermite qui les fascine. Petit à petit, les trois garçons et le vieil homme se lient d’amitié. Ils se mettent en tête de rénover sa maison qui va devenir leur terrain de jeu et d’apprentissage le temps d’un été inoubliable.
Avis : L’histoire vue à travers les yeux des enfants est un pur rafraîchissement. Les jeunes acteurs retranscrivent à merveille la spontanéité propre à leur âge. On comprend l’influence de Sômai sur le travail de Kore-Eda, notamment dans le développement des relations entre les personnages.
Amélie et la métaphysique des tubes – de Mailys Vallade & Liane-Cho Han
Synopsis : Amélie est une petite fille belge née au Japon. Grâce à son amie Nishio-san, le monde n’est qu’aventures et découvertes. Mais le jour de ses trois ans, un événement change le cours de sa vie. Car à cet âge-là pour Amélie tout se joue : le bonheur comme la tragédie.
Avis : Je n’ai pas été autant transportée par un film d’animation depuis longtemps. Adapté du roman « Métaphysique des tubes » d’Amélie Nothomb, il plaira autant aux enfants qu’aux adultes. J’ai été émue par les épreuves rencontrées par la famille d’expatriés, mais aussi par la beauté des images fantaisistes sorties de l’esprit de la petite Amélie.
Touch, nos étreintes passées – de Baltasar Kormákur
Synopsis : Au crépuscule de sa vie, Kristofer, un islandais de 73 ans, se met en tête de retrouver la trace de Miko, son amour de jeunesse. Il s’envole alors pour Londres, à la recherche de ce petit restaurant japonais où ils se sont rencontrés cinquante ans plus tôt. Kristofer l’ignore, mais sa quête, à mesure que les souvenirs refont surface, va le mener jusqu’au bout du monde…
Avis : Un film poignant qui révèle une grande profondeur. Le contexte historique et social renforce l’aspect dramatique du scénario. J’ai été émue aux larmes par la quête de Kristofer, qui ne cherche pas que son amour de jeunesse.
Les brigades immunitaires – de Hideki Takeuchi
Synopsis : Dans un corps humain vu comme une immense cité industrielle, les cellules travaillent sans relâche pour combattre les menaces. Mais quand une infection majeure éclate, globules rouges et blancs doivent dépasser leurs différences pour sauver leur monde… et la vie de leur hôte.
Avis : Prenez une bonne dose de super sentai et de « Il était une fois la vie » et vous obtiendrez un scénario bien pensé ! Le long métrage est une adaptation du manga du même nom, mais on peut l’apprécier sans l’avoir lu. J’ai aimé les références à la culture japonaise. C’est intelligent, fun mais également très émouvant.
Séries :
Le gang des fumeurs – de TV Tokyo
Synopsis : Se réclamant d’une justice supérieure, une bande d’assassins dépouillent leurs cibles humaines et livrent les peaux tatouées pour prouver qu’ils ont honoré leur contrat.
Avis : Ce n’est pas la première fois que je regarde la série, mais elle fait partie de celles que j’aime revoir. Derrière la violence de certaines scènes, il y a des messages plus forts. Le passé des protagonistes donne également un ton plus dramatique à la série. J’ai d’ailleurs aimé revoir Nobuaki Kaneko dans un registre différent de celui dans lequel je l’ai découvert. Evitez toutefois de regarder la série si vous avez peur du sang.
Émissions / TV :
L’ultime sélection
Concept : Pour remporter 30 millions de yens et entamer une seconde carrière, 25 athlètes pour la plupart à la retraite relèvent de redoutables défis physiques et psychologiques.
Avis : Cette téléréalité a réussi à me mettre en colère. Pourquoi ? Alors que les compétiteurs masculins avaient tous leur moment face caméra, les athlètes féminines ont tout simplement été coupées au montage ! Je n’ai pas trouvé les épreuves équitables par rapport au gabarit de certains participants, et j’ai trouvé choquante la différence de traitement entre le groupe « haut du classement » et « bas du classement ». Pour une compétition sportive, je ne l’ai pas trouvée fairplay.
