Le Mari du Yakuza

On retrouve ici un nouvel omegaverse, avec ses mêmes codes spécifiques : les alphas dominent tandis que les omégas sont soumis. Mais bien que notre héros, Yoshiharu, soit un oméga, il ne se laisse pas marcher sur les pieds, bien au contraire. Il sait ce qu'il veut, et n'a pas l'intention de se laisser avoir par ses prétendants alphas, qui n'ont qu'une idée en tête : prendre les rennes d'un clan de Yakuza et concevoir un héritier.

Yoshiharu est une vraie tête brûlée, qui n'hésite pas à se battre et à dire ce qu'il pense. Et c'est ce côté rentre dedans qui le rend si attachant ! Makoto, son ami d'enfance et garde du corps, quant à lui, à la tête sur les épaules et peut paraître un peu froid. Mais l'on ressent tout de suite son attachement à son patron. Quant à la grand-mère de Yoshiharu, malgré son côté bourru et son envie de marier son seul descendant, montre également de l'amour pour ce dernier. Elle apporte une note d'humour et de détachement à l'histoire.

Comme dans beaucoup de manga du genre omégaverse, la question du consentement est un peu floue. Il y a d'ailleurs une scène d'agression qui pourrait en gêner certains. Le mari du Yakuza n'est donc pas à mettre entre toutes les mains.

Ceci étant dit, le manga se lit facilement. Le côté Yakuza apporte un peu d'action à l'histoire. a romance est réussie, et va au-delà de l'attirance entre alpha et oméga. Les dessins sont agréables à regarder et collent bien à l'ambiance. Mention spéciale au superbe tatouage de Makoto.