La papeterie Tsubaki

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La papeterie Tsubaki

«J’habite une petite maison au pied d’une petite colline.»

Titre : La papeterie Tsubaki
Titre japonais: Tsubaki Bunguten
Auteur : Ogawa Ito
Genre : Quotidien
Éditeur : Éditions Philippe Picquier
Nombres de pages : 384 Pages
Prix : 20€
Date de sortie : Août 2018

Résumé :

Hatoko a vingt-cinq ans et la voici de retour à Kamakura, dans la petite papeterie que lui a léguée sa grand-mère. Le moment est venu pour elle de faire ses premiers pas comme écrivain public, car cette grand-mère, une femme exigeante et sévère, lui a enseigné l’art difficile d’écrire pour les autres.
Le choix des mots, mais aussi la calligraphie, le papier, l’encre, l’enveloppe, le timbre, tout est important dans une lettre. Hatoko répond aux souhaits même les plus surprenants de ceux qui viennent la voir : elle calligraphie des cartes de vœux, rédige un mot de condoléances pour le décès d’un singe, des lettres d’adieu aussi bien que d’amour. A toutes les exigences elle se plie avec bonheur, pour résoudre un conflit, apaiser un chagrin.
Et c’est ainsi que, grâce à son talent, la papeterie Tsubaki devient bientôt un lieu de partage avec les autres et le théâtre des réconciliations inattendues.

Information sur l’auteur :

Ogawa Ito est née en 1973 à Yamagata.
Elle est connu pour la rédaction de chansons, notamment pour le groupe Fairlife et pour ses romans illustrés.
«Le restaurant de l’amour retrouvé» est son premier roman, et a reporté le prix Étalage de la cuisine en 2011.
Il a été adapté en film en 2010 sous le nom de «Rinco’s restaurant».
En 2016, «Le ruban», est le second roman édité, suivi de «Le jardin arc-en-ciel» la même année,  «La papeterie Tsubaki» en 2018, puis «La République du bonheur» en 2020.

Extrait du roman

Chronique de Lalaa

10 Bien plus qu'une papeterie

Je continue ma lancer sur les romans de Ogawa Ito avec La Papeterie Tsubaki, qui est encore une fois, pour moi, un roman parfait !
Histoire, émotions, personnages, tout y est parfaitement réuni pour créer une pépite.

A travers ce roman, nous suivons Anemiya Hatoko, aussi surnommé Popo.
Son prénom signifie "L'enfant des pigeons"
Elle a reprit la papeterie et le métier d'écrivain public que L'Ainée, sa grand-mère, exerçait dans la ville de Kamakura.
Rapidement Popo nous raconte cette histoire familiale d'écrivain public dont elle reprend le flambeau après la disparition de L'Ainée et de sa tante.
Au fur et à mesure elle nous décrit, par brides, les moments marquants de son enfance, sa jeunesse et son adolescence auprès de sa grand-mère.

Le roman se déroule en quatre chapitres, les quatre saisons, et commence par l'été.

Ce qui est tout de suite plaisant, c'est le plan en première page que l'on a dès que l'on ouvre l'ouvrage.
Il nous permet à tout moment de profiter des descriptions précises de l'auteur pour nous balader avec les personnages sur la carte.
"Nous descendions à vive allure l'avenue Komachi-dôri [...] Nous avons traversé les voies du passage à niveau, pour prendre derrière la gare. Le long de la ligne Yokosuka s'épanouissaient de superbes fleurs blanches [...] Nous avons pris la rue Ima-kôji, en direction de chez Garden."

Autre point important pour moi dans ce roman, ce sont les lettres que l'on retrouve après certaines demandes spécifiques.
Ainsi, lorsque Popo nous décrit la lettre, les points qu'elle trouve importants, on retrouve tout cela dans les lettres que l'auteur a dispersées à travers le roman.
(Voir la galerie de photo, je vous en ai pris quelques une en photo)

Dernier point agréable, ce sont les termes japonais, laissés tel quel, parfois sans traduction.
"La formule haikei par laquelle on commence une lettre signifie qu'on s'adresse au destinataire en toute humilité. Une lettre ainsi commencée ainsi se terminera par keigu, en marque de respect.
Quand on écrit un courrier encore plus poli, on remplace ces formules par kinkei et keihaku. C'est comme une courbette."
L'extrait est encore long donc je l'arrête ici et je vous laisserais découvrir le reste dans le livre.
Ici Ogawa Ito, nous parle des différentes contraintes épistolaires, ou si vous préférez elle nous indique les différentes formes de politesse pour commencer et finir une lettre.
Plus loin dans le texte, elle parle aussi des termes utilisés par les femmes.
C'est un passage très intéressant !

Comme à son habitude, l'auteur a réussi à me tirer quelques larmes et à me toucher en plein cœur.
Sa façon d'écrire et de transmettre les sentiments est son plus gros point fort.
Je ressentais chaque mot résonner dans mon esprit.

Ogawa Ito, emporte le lecteur dans un monde narratif très plaisant à lire mais où règne une dure réalité, celle de Popo.
A travers ces quatre saisons, Hatoko recherche une paix intérieure, et cherche des souvenirs perdus.
Elle pousse le lecteur
, en même temps que son personnage à une grande réflexion, passé à côté des regrets passés pour mieux profiter du présent et du bonheur qui se présente à chaque instant.

Cela reste un roman très apaisant, que je vous laisse découvrir au Editions Philippe Picquier.

A propos de l'auteur

Hello ! Moi c'est Lalaa, passionnée par la culture Japonaise depuis bon nombres d'année. Je suis devenue rédactrice roman après avoir testé plusieurs catégories sur Japan Glossy. Je prends plaisir a vous faire découvrir des romans japonais récent comme plus vieux.

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