Le 5 novembre 2024, le prestigieux Musée national Gustave Moreau à Paris a été le théâtre d’un événement unique mettant en lumière la beauté intemporelle de la culture japonaise : l’événement « Amaterasu », organisé par Be-Japon en collaboration avec la créatrice de mode Eiko Kobayashi. Ce défilé, alliant art, histoire et tradition, a offert une expérience inédite aux invités.
Un lieu chargé d’histoire et d’émotion
Installé dans la demeure-atelier de Gustave Moreau, ce musée emblématique a servi de toile de fond parfaite pour cet événement. Les collections du musée contiennent également des objets japonais historiques, témoignant de l’influence de l’art japonais sur l’œuvre de Moreau. La soirée a commencé dans une atmosphère intime et raffinée, reflétant l’essence du dialogue artistique entre le Japon et la France.
Une cérémonie d’ouverture solennelle
La soirée a débuté par une cérémonie d’ouverture marquant le ton de l’événement. Deux prêtresses shintô, vêtues de tenues sacrées, ont ouvert le bal avec une danse rituelle gracieuse et chargée de symbolisme. Cette introduction, ponctuée par une performance musicale traditionnelle au koto, a plongé les spectateurs dans l’univers raffiné et spirituel de l’événement.
Des créations sublimes et une musique envoûtante
Eiko Kobayashi a déclaré que sa rencontre avec l’œuvre de Gustave Moreau en 2022 avait été une révélation. Ses créations pour cet événement s’inspirent des couleurs et des formes présentes dans les tableaux de Moreau, ainsi que de la mythologie japonaise et française. Amaterasu, la déesse du Soleil, et Salomé, figure biblique, ont servi de thèmes centraux pour créer une poésie visuelle à couper le souffle.
Le point d’orgue de la soirée était le défilé de « robes-kimonos » conçues par Eiko Kobayashi. Ces pièces magistrales étaient confectionnées à partir de matériaux traditionnels japonais, notamment le Nishijin-ori (soie artisanale), l’Arimatsu shibori (teinture par nouage) et le Mino washi (papier traditionnel reconnu par l’UNESCO). Chaque création réunissait l’ancien et le moderne, incarnant une élégance intemporelle.
Le défilé était accompagné de performances musicales captivantes, avec un quatuor à cordes, des percussions et un koto, instrument traditionnel japonais, offrant une bande sonore parfaite pour sublimer les tenues.
Une cérémonie d’habillage du jūninīhitoe
Moment phare de la soirée : la cérémonie d’habillage d’un jūninīhitoe, vêtement traditionnel porté à la cour impériale japonaise. Ce processus complexe, composé de multiples couches, a captivé l’assistance par sa grâce et son symbolisme. Les gestes précis et rituels des habilleuses ont été une véritable immersion dans l’histoire impériale du Japon.
Un événement de prestige
Parmi les invités d’honneur figuraient l’ambassadeur du Japon en France, M. Makita Shimokawa, ainsi que M. Takehiro Kano, délégué permanent du Japon auprès de l’UNESCO. Leur présence a souligné l’importance de cet événement dans le rapprochement culturel entre les deux nations.
L’événement « Amaterasu » a été bien plus qu’un simple défilé. Il a été une célébration de l’art et de la tradition, un hommage à la beauté intemporelle du Japon et une ode à l’échange culturel. Cette soirée restera gravée dans les mémoires comme une rencontre entre deux univers artistiques, liés par leur quête commune de l’esthétique et du sens. Et vous, qu’est-ce qui vous inspire le plus dans la culture japonaise ? Partagez vos impressions dans les commentaires !