L’artiste Mayuko, première fois présente en tant qu’invitée à Japan Expo Paris, nous a accordé une interview dans laquelle elle se révèle un peu plus à ses fans.
Mayuko, merci pour cette interview, dites-nous comment ressentez-vous le public français ?
C’est un public tout aussi chaleureux que mon public japonais, à la seule différence que lorsque mon public français m’offre des cadeaux, cela ont tendances à avoir un sens plus philosophique que les cadeaux qui me sont offerts par mon public japonais.
Comment a commencé votre carrière à l’international ?
J’ai commencé ma carrière internationale en louant un stand exposant à Japan Expo. Les gens venaient me voir et se demandaient pourquoi je n’étais pas sur scène. Ça me faisait plaisir de voir que ma musique plaisait au public français. Grâce à cela, j’ai pu me faire connaitre et donner mon premier concert à San Francisco.
Comment décririez-vous votre univers musical ?
C’est très difficile de le décrire car c’est un univers qui ne ressemble à aucun style en particulier. Tout ce que je peux en dire, c’est que mes chansons sont comme des peintures réalisées dans l’air. Je chante comme si je peignais un tableau.
Que pouvez-vous nous dire de votre duo avec Azumi Inoue ?
Azumi Inoue et moi-même sommes de très proches amies. En avril 2016, nous étions invitées à un festival en Italie. On a apprécié l’idée de travailler ensemble, c’est pourquoi nous avons décidées de donner ce concert en France. Je suis très fière d’avoir pu chanter avec cette artiste que j’apprécie beaucoup.
Pensez-vous collaborer avec un artiste français dans les années à venir ?
Oui, cela est un projet qui devrait se concrétiser d’ici peu, mais je ne peux malheureusement pas vous en dire plus pour le moment.
Allez-vous chanter en français ?
En ce moment, j’essaie d’apprendre le français. J’espère bien pourvoir chanter un jour dans cette langue qui est pour moi la plus belle langue du monde.
Quand et comment vous vient l’inspiration ?
L’inspiration me vient souvent sous la douche. J’ai des visions dans la tête d’images et de sons qui se mélangent. J’essaie de les extérioriser en tapant sur mon clavier puis peu à peu la mélodie prend forme. C’est comme ça que je crée mes chansons.
Y a-t-il un titre que vous préférez parmi tous ceux que vous avez composé ?
Il y a bien un titre qui me plait tout particulièrement, il s’agit de Hikari no Umi.
Y a-t-il une anecdote ou un souvenir que vous gardez d’un concert en particulier ?
Je garde en mémoire tous mes concerts. Après chacun d’eux, je garde en tête l’image de mes fans enthousiastes, ce qui pour moi le plus beau souvenir que je puisse avoir.
Un grand merci pour cette interview, nous sommes impatients de vous redécouvrir prochainement chantant en français !