Candy, Candice White l’orpheline – Tome 1

Au pays, de Candy, comme dans tous les pays, on s’amuse, on pleure, on rit…

Si vous faites partis de la génération Dorothée, vous avez forcément déjà entendu cette chanson ! Eh oui, c’est le générique de Candy ! Cette orpheline à qui il arrive toutes sortes d’aventures ! J’ai plutôt été bercée au chant de Princesse Sarah et Sakura Card Captore (Midi les zouzous, vous connaissez ?), mais malgré tout, j’ai entendu parler de ce manga des années 80. L’auteur, Keiko Nagita, et son éditeur ont souhaité faire honneur à Candy, et ont sorti une série de romans racontant son histoire. Parlons aujourd’hui du premier tome.

Candy est élevée dans un orphelinat au côté de son amie Annie. Quand cette dernière est enfin adoptée, Candy est à la fois heureuse pour son amie, et triste de la voir partir. Elle va alors monter sur la colline de Pony, où elle fera la rencontre du « Petit Prince de la colline ». Plusieurs années plus tard, âgées de 12 ans, Candy n’a toujours pas été adoptée. Elle néanmoins être choisie pour devenir demoiselle de compagnie des enfants de la famille Lagan. Ce nouveau tournant dans sa vie va-t-il être le début du bonheur, ou le commencement de tous ses malheurs ?

Je dois l’avouer, j’ai eu du mal à accrocher à l’histoire lors des premiers chapitres, ou la jeune fille est très jeune. Mais au fil de l’histoire, elle va gagner en maturité, et l’on se prend rapidement d’affection pour elle. Candy est une petite fille pleine d’entrain, et toujours positive malgré tous ses malheurs. C’est sa bonne humeur à toute épreuve qui la rend si attachante. Elle n’a pas honte de ses origines, et avec son côté garçon manqué, elle redouble d’inventivité pour surmonter les épreuves. Et des épreuves, elle va en connaître !

Les personnages secondaires sont également très intéressants ! Les amis de Candy, et particulièrement Stair, Archie et Anthony, sont tout aussi attachants que la jeune fille. On prend plaisir à voir évoluer leurs relations, et à lire les répliques de ces personnages. Les enfants Lagan sont aussi agaçants qu’ils doivent l’être. Quant à la jeune Annie, l’on espère sincèrement la revoir auprès de son amie. Les adultes ont également une place importante dans ce récit : certains sont bons et gentils, d’autres sévères ou injustes. Enfin, tout au long du récit, le Petit Prince de la Colline reste une énigme.

Ce roman nous fait passer par toutes les émotions : joie, colère, tristesse. Certains passages ont même réussi à me faire pleurer. C’est impossible de ne pas s’accrocher à Candy et à son répondant sans pareil. Car ce que j’ai préféré dans ce récit, ce sont les dialogues, parfois drôles, parfois piquants, des personnages !

Je vous recommande ce roman que j’ai pris beaucoup de plaisir à lire. Cependant, si vous êtes sensible, préparez vos mouchoirs, car la vie n’est pas tendre avec notre Candy !