La maison des égarées
0«Ce jour là, Yuko se faisait du souci pour l’une des personnes âgées de la maison de retraite Shunkôen, où elle travaillait en tant qu’aide-soignante.»
Titre : La maison des égarées
Titre original : 岬のマヨイガ · Misaki no Mayoiga
Auteur : Sachiko Kashiwaba
Illustrateur : Yukiko Saito
Traducteur : Yacine Zerkoun
Genre : Quotidien après catastrophe naturel, Folklore, Fantastique
Éditeur : Ynnis Editions
Nombres de pages : 272 Pages
Prix : 13.90 €
Date de sortie Japon : 2015
Date de sortie France : Novembre 2023
Résumé :
La jeune Moeka vient de perdre ses parents. Elle est en route pour la gare de Kitsunezaki afin d’être recueillie par des proches. Dans le même train se trouve Yurie, une jeune femme cherchant à échapper à un mari violent. Leur destin est soudainement bouleversé par un tremblement de terre et un tsunami de grande envergure. Elles survivent, et doivent bientôt confirmer leur identité au centre d’évacuation. Autant dire l’opportunité de s’inventer une vie nouvelle. Une femme âgée, Kiwa, apparaît pour leur venir en aide. Les trois femmes entament une mystérieuse vie commune au croisement de trois générations. Un conte social émouvant où se mêlent contes populaires et yôkai.
Chronique de Lalaa
Vous l'avez peut-être vu au cinéma, mais saviez-vous que La maison des égarées est avant tout un roman ?
Après la série de Kiki la petite sorcière, Ynnis Editions sort l'œuvre originale du film La maison des égarées, sorti au cinéma le 28 juin 2023.
Si on devait jouer au jeu des différences entre le roman et le film, on peut en noter quelques-unes.
En effet, Yurie n'a ni le même âge ni la même histoire personnelle, de même pour ce qui est de la vie de Kiwa, du moins en ce qui concerne son arrivée dans la ville de Kitsunezaki ; la durée de vie dans le centre me semble différente ; quant au dénouement, il est également tout autre.
Le film reste pourtant une excellente adaptation !
L'œuvre originale de Sachiko Kashiwaba est dans son ensemble vraiment développée et détaillée.
Pour autant, parfois, je trouvais que ça manquait de détails.
On en sait peu sur la vie de Kiwa, et on survole des éléments importants comme le dénouement que je trouve un peu brusque et très rapide.
Chaque chapitre offre un bout de quotidien complet, si bien qu'il est difficile de s'arrêter en plein milieu d'un chapitre, mais très satisfaisant de s'arrêter à la fin d'un chapitre.
Le roman s'inspire du folklore japonais, jouant entre passé et présent, tout en mettant en avant des problématiques humaines. Il s'adresse aussi bien aux enfants qu'aux adultes, offrant une lecture différente selon l'âge.