La Déesse de 3000 ans – Tome 2

Après un premier tome surprenant, revoilà Jûzô et Mitama, à la recherche du sceau de cette dernière, afin d'officialiser leur mariage.

Ce second tome nous permet de rencontrer un nouveau personnage secondaire : le père de Mitama. Dur et colérique de premier abord, Jûzô se rend compte de l'amour qu'il porte à sa fille lorsqu'il se met à entendre ses pensées. Et c'est justement son obsession pour son enfant, qui va rendre ce passage du manga aussi comique.
Si dans le premier tome, Jûzô arrivait à lire les sentiments de Mitama, littéralement écrit sur son front, ici il a la capacité d'entendre les pensées d'un dieu. Ce qui est étrange, en revanche, c'est que l'auteur n'a pas du tout réutilisé sa capacité du premier tome dans celui-ci, on a presque l'impression qu'elle a disparu.

Les autres chapitres sont une succession de découvertes de lieux, étranges et mystiques, et de situations comiques. Si j'aime beaucoup l'humour de ce manga, je trouve dommage de donner à Mitama, qui est tout de même une déesse, ce côté stupide. De plus, j'espère voir l'histoire évoluer davantage par la suite. Heureusement, ce tome permet tout de même aux deux jeunes gens de se rapprocher.

En tout cas, si il y a bien une chose qu'on ne peut pas retirer à ce manga, c'est la beauté de ses dessins ! Les décors, notamment, sont magnifiques. On se retrouve plongé dans le monde des dieux Japonais, entre montagnes, temples et objets spirituels. Les animaux du bestiaire fantastique ne sont pas en reste non plus ! Certaines images sont à couper le souffle.

J'ai donc un avis mitigé sur ce second tome, car j'aurais aimé une véritable avancée dans l'histoire, plutôt qu'un enchaînement de scènes comiques. Malgré tout, La Déesse de 3000 ans vaut le détour, ne serait-ce que pour ses sublimes graphismes.