Don’t worry, Be happy ! – Tome 1
0Résumé de Don’t worry, Be happy ! – Tome 1 :
Anzu Mamenoki vit seule avec sa mère depuis que son père les a quittés. Elles vivent toutes deux dans une extrême pauvreté. Suite à une promesse faite à sa mère, Anzu cherche à devenir la meilleure afin d’avoir un curriculum vitae qui lui ouvrira toutes les portes, une fois ses études terminées. Quel n’est pas son désespoir en ne devenant que Vice-présidente du Bureau Des Élèves ! La présidence a été donné au garçon le plus populaire du lycée : le beau Seiji Yamabuki. Excentrique et exubérant. Comble de malheur, les autres membres n’ont rejoint le BDE (Bureau Des Élevés) que pour des raisons futiles et parfaitement égoïstes. Malgré ses réserves les concernant, Anzu s’emploie à donner le meilleur d’elle-même avec eux, pour organiser la vie du lycée. Et, à donner la meilleure image possible d’elle-même quand Seiji ne lui vole pas la vedette.
L’auteur :
Kaori Hoshiya est déjà l’auteure d’un autre manga, clear color, paru en 2014, lors qu’elle publie Don’t Worry, Be happy ! La dessinatrice et scénariste est une personne accessible et invite ses lecteurs (trices) à lui écrire. La série Don’t worry, Be happy ! était destinée au magazine Bessatsu Margaret Sister, un hors-série de Bessatsu Margaret, et a ne faire que trois chapitres. Grâce au soutien du public, l’aventure a continué. Depuis deux autres mangas ont été publiés : karekore kirakiramachi (publié en 2015) et Uchuu no Hate no Mannaka no ( publié en 2017).
Message de Kaori Hoshiya dans Don’t worry, Be happy ! – Tome 1
Parfois, je panique tellement avant la date du rendu d’un chapitre, qu’il m’arrive de dessiner une pomme d’Adam à Anzu ou une poitrine féminine au président. Des erreurs basiques qui me font sursauter, après coup…
Hoshiya Kaori
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AKATA
Kaori Hoshiya
5, place Georges Bonnet
87290 RANCON
Chronique de Prettyhoney
Il est surprenant d’être ainsi entraîné(e) dans le récit ! Don’t worry, Be happy ! nous montre de l’intérieur, le fonctionnement et la vie des membres du Bureau Des Elèves. Et cela est très plaisant !
L’histoire débute sur une promesse qu’Anzu fait à sa mère. Une promesse qui lui sert de let motive au quotidien. Anzu Mamenoki est une élève distante et ambitieuse. Sans le moindre ami, elle semble n’en souffrir aucunement. Son but est de réussir sa vie professionnelle et elle s'y emploie au point que cela l’empêche de s’ouvrir aux autres. Sa déception est grande lorsque la présidence est confiée à un autre. À l’inverse, Seiji Yamabuki est aussi beau que populaire, il obtient la présidence sans effort. Mais le jeune homme ne rêve que d’être l’admiration de tous, et le comportement d’Anzu à son égard, l’agace. Voilà un duo des plus intéressants ! Vont-ils parvenir à se comprendre et à s’apprécier ?
L’histoire est entraînante dès le départ. La vision d’Anzu sur ce que sont les autres, comme l'interaction qu’elle a avec eux, nous amuse grandement. Une question nous taraude à mesure du récit : comment la douce petite Anzu a pu devenir si distante avec les autres ? Le populaire Seiji tente de la percer à jour et y parvient, au plus grand désespoir de la jeune fille. L’adolescent est aussi taquin qu’attentionné envers cette demoiselle ambitieuse. Il ne perd aucune occasion pour l’embêter ou de la protéger. Mais est-ce juste par amusement ou pour une raison plus personnelle ?
Le graphisme est clair et le dessin très bien dessiné. Les traits sont fins. C’est un manga shôjo de la collection Feel Good doté de douceur et de lumière. Les personnages ont l’air très réels, les sentiments y sont bien décrits. Chacun a une personnalité propre. La couverture du manga est belle, mais pourrait être améliorée. L’effet “ascensionnel” de l’escalier ne met pas en valeur les deux protagonistes. Montrer partiellement le BDE derrière eux aurait eu plus de sens.
Kaori Hoshiya a beau être “jeune” dans la profession au moment de la création du manga, elle a un talent certain, autant dans le graphisme que dans le récit. La vie lycéenne japonaise nous semble bien plus palpitante que celle de nos vieux lycées français. Il est juste dommage que certains aspects de l'histoire ne nous soient pas montrés, comme la vie à la maison d’Anzu, sa relation avec sa mère (c’est un sujet à peine caressé du doigt), les raisons du départ du père ou encore le quotidien des autres membres du BDE (Bureau Des Elèves), hors du club. Néanmoins, l’histoire est claire, aérée et bien agencée. La lecture, présentée dans le sens japonais, est fluide. Quelles belles surprises le tome 2 nous apportera-t-il ?
C’est un manga frais, sans prétention et agréable à lire. L’histoire est drôle et les personnages sont bien incarnés. Le prochain tome est attendu avec impatience.
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Histoire8
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Personnages7
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Thème7
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Style Graphique9
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Qualité du livre8