Caligula’s Love

Il y a les boy's love tout mignon, qui racontent de jolies histoires d'amour, puis il y a les yaoï plus orientés sur les scènes sexuelles... Caligula's Love fait partie de cette seconde catégorie, mais l'histoire reste malgré tout intrigante...

Elle met en scène Makoto Naruse, un professeur d'apparence irréprochable, qui cache en réalité un secret : il se rend dans un club BDSM une fois par mois. J'ai beaucoup apprécié le double visage de ce personnage. Lorsqu'il met sa casquette de professeur, il devient un homme mûr et sérieux, à l'écoute de ses élèves. Mais lorsque son maître est devant lui, il se transforme totalement, et il est difficile de discerner le maître de l'élève... Car en effet, en décidant de quitter le club qu'il fréquentait, afin de travailler dans un lycée réputé, Makoto Naruse va découvrir que l'un de ses élèves, Kiyokata Dôyama est son ancien maître... Difficile de résister à ce jeune homme, qui ne ressemble absolument pas à ses camarades...

En effet, malgré son statut de lycéen, le jeune est plutôt mature, froid et solitaire, qui ne s'ouvre pas facilement aux autres, et se lasse vite. Souvent absent des cours, bien qu'il ait d'excellentes notes, c'est le "beau brun ténébreux" classique, transposé dans un yaoï (le côté masochiste en plus). J'aime beaucoup ce personnage, qui est surprenant, non pas pour les secrets qu'il cache, mais au contraire parce qu'il s'assume totalement.

Le côté interdit de la relation prof/élève est très bien exploité par l'auteur, tout comme l'espace qui s'offre à eux : à savoir le lycée. Naruse va chercher à comprendre son élève et l'aider à s'ouvrir.

Les graphismes de Caligula's Love sont très beaux, avec des décors épurés mais efficaces. Le character design de Dôyama est vraiment classe, et lui donne un côté séduisant.

Vous l'aurez compris, Caligula's Love n'est pas à mettre entre toutes les mains, au vu des nombreuses scènes sexuelles qu'il contient. Mais si vous aimez ce genre de yaoï, il devrait vous plaire !